C’est en 2016 qu’a été créée la SAEH, cette initiative se devait de répondre à une évidence, issue de l’évolution de diverses spécialités (médicales, chirurgicales, biologiques, radiologiques et vétérinaires) dans le cadre de la prise en charge de la maladie hydatique afin de mettre en œuvre des programmes de lutte pour l’éradiquer La Maladie Hydatique (MH)

communément appelée kyste hydatique ou Echinococcose kystique est une des plus fréquentes zoonoses dans le monde. C’est un fléau impliquant l’environnement, l’animal et l’Homme. C’est une maladie ubiquitaire qui peut toucher tous les organes du corps humain : foie, poumon, os, cœur, vaisseaux, cerveau, colonne vertébral, voies urinaires…

Actuellement, en Algérie, l’option thérapeutique pour l’Homme est la chirurgie en l’associant à un traitement antiparasitaire pour prévenir les récidives. Chez l’animal, il n’existe par contre aucun réel programme pour gérer les chiens errants à l’origine de ce fléau et le vaccin animalier n’est pas disponible.

Dans notre pays, il existe plusieurs raisons sociales qui favorisent le développement de l’échinococcose kystique, à savoir:

– La trop grande promiscuité des familles avec leurs troupeaux;

– La transhumance et le commerce des animaux, ainsi que l’utilisation des pâturages communs et des lieux de consommation;

– L’existence de chiens de rue ou errants, qui se nourrissent de restes d’abattage;

– Les abattages illégaux et la consommation de viande non contrôlée;

– La mauvaise éducation sanitaire du personnel des industries animales et agricoles et de la population en général;

En Algérie, Il faut qu’on reconnaisse l’importance de l’échinococcose en tant que problème de santé publique et, notre demande a l’encontre des ministères de la Santé et de l’agriculture est de mener une analyse de la situation comme point de départ d’actions à l’avenir. Cette analyse porterait principalement sur la mise en œuvre d’un diagnostic précoce et sur la constitution d’un réseau de surveillance de base couvrant les êtres humains et les animaux en vue de connaître la charge actuelle de morbidité. Il faut aussi intégrer la prévention, l’endiguement et le traitement de l’Echinococcose kystique dans ses plans économiques et de développement.

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