Partager les meilleures pratiques dans les différentes spécialités médicales, organiser des rencontres périodiques afin de permettre un échange d’expériences sur des thèmes de santé précis, ou sur la comparaison d’établissements de santé. Ce sont là les résolutions des professionnels de la santé «Ces éléments peuvent, jouer en faveur du développement de la santé en général et de la e-santé en particulier dans un pays aussi vaste que l’Algérie et où les besoins sur le plan sanitaire sont de plus en plus grandissants avec la poussée démographique»,

le développement des technologies, la baisse de leur coût et leur diffusion dans les régions les plus reculées du pays va permettre l’accès aux soins de bon nombre de populations grâce à la télémédecine qui est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication. «Elle met en rapport, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé»,
la télémédecine ne se substitue pas aux expertises médicales actuelles mais constitue une réponse aux défis auxquels est confronté l’offre de soins aujourd’hui. Elle devient donc un vecteur important d’amélioration de l’accès aux soins aujourd’hui.
«Cet outil technologique permet une meilleure prise en charge au plus près du lieu de vie des patients et contribue à rompre l’isolement dont sont parfois victimes les professionnels de la santé»,
A ce propos, le système de santé en Algérie bénéficie de la mise en place d’un service à distante, néanmoins, ce système n’est pas généralisé à travers les wilayas «la télémédecine doit reposer sur un projet médical répondant à des priorités et aux besoins des professionnels de santé de la population et ce, sur tout le territoire national»,
Par ailleurs, Pr. Karima Achour a tenu à rappeler que le deuxième congrès national, qui s’est déroulé du 6 au 8 septembre dernier, a été jumelé avec le Congrès International de Vidéo médecine de Badajoz «Vidéomed» et avec la World Association of Medical and Health Films (WAMHF).
«Vidéomed est un concours international de films médicaux centré sur tout ce qui touche aux soins de santé et particulièrement sur les nouvelles technologies de la communication, l’informatique et sa relation avec l’image médicale dans un confluent commun vers la télémédecine qui est une composante de la télésanté», a-t-elle expliqué.
L’intervenante a estimé qu’en Algérie il est nécessaire de se focaliser sur le développement du numérique et de la communication digitale qui facilite la diffusion des connaissances scientifiques ainsi que le développement de la recherche, de l’enseignement et de la diffusion de l’image scientifique.
Rappelons que cette première expérience de Vidéomed a vu la participation de 27 sociétés savantes avec 100 films dans 17 catégories différentes «le choix n’était pas facile, 20 prix ont été remis aux meilleures œuvres audiovisuelles».